Et1et2et3: Suprêmes mystakes sur lit de hits

"Baby, baby, where did our songs go?" On pille l'achalandeur de hits numériques, le baudet bien trop chargé se télédécharge. Le grand marché se voit dépouillé et bientôt plus rien en magasin, à la fenac, au Veurgine. Un symbol, La Bastille si bien fournie, on y trouve encore deux trois trucs, mais à présent faut chercher, basta cosi! Heureusement qu'il reste encore de vrai disquaires, jamais totalement disparus de la (grande) surface, Exodiscs à Jules Joffrin pour n'en donner qu'un. Pourtant en ligne les morceaux coûtent environ 1 euro, on s'moque de qui? Pour ce qui est amorti depuis si longtemps, ou dans le domaine publique. Ben voyons! Certain n'ont toujours pas compris la leçon, quand on me donne les prix américains, ne parlons pas de Chine. Seulement au marché noir, le son n'y est pas, pas assez souvent, mettez le casque pour voir! Certaines orchestrations ne supportent pas le mp3. Il y va aussi de notre culture, y'a qu'à voir: Sam Cooke aurait chanté Stand by me, le standart gospel d'Elvis alors... Non ce n'est pas Brook Benton qui a interprêté "Sea of love". Christophe a chanté "L'Eté indien"? Et arrêtons de tout donner à ceux qui l'ont déjà...
Les supremes ont interprété 11 number one hits du bilboard, accaparant avec les scarabés d'Albion les ventes de 1964; deux groupes pour quasiment une année entière, imagine (I wonder if you can)! Mais faut pas exagérer, ne laissons pas pleurer Martha et rendons à César ce qui mériterait bien un oscar: Diana et ses sbires sont bien les éternelles vocalistes de - orchestrées par les Funk Brothers dans le fond et très souvent Holland-Dozier-Holland en grande forme à l'écriture comme à la prod: " Stop, in the name of, love/Where did our love go/Baby love/ Come see about me/You can't hurry love" et "Love child" que j'aurai pu joindre à "I hear a symphony/I'm living in shame/My world is empty without you" qui suivent.
Elles ont certes parfois repris les hits de leurs voisins et voisines de palier, mais quand même, "My guy" appartient bien à Mary Wells, les merveilleuses marvelletes enchantaient "Please Mr Postman", "Heatwave" c'est du Matha & the Vandellas (Vandales!) - les Who et Paul Weller pourraient se fâcher , "Respect" rendu à Aretha Franklin, et le "fils du prêcheur" à Dusty Sprinfield. "I will Survive"?! Demandez donc à Zidane et Henry si c'est la Ross qui l'entonnait un certain soir de juin '98...! "Can't take my eyes off you", cherchez donc un peu tout seul... Mais ne boudons pas notre plaisir, voici mon suprême trio assumé...

1 commentaire:

Fièvre de Monarc' a dit…

(Brian Holland/Lamont Dozier/Edward Holland, Jr.)

"My world is empty without you, baby
My world is empty without you, baby

And as I go my way alone
I find it hard for me to carry on
I need your strength
I need your tender touch
I need the love, my dear
I miss so much

My world is empty without you, baby
My world is empty without you, baby

From this old world
I try to hide my face
From this loneliness
There's no hiding place
Inside this cold and empty house I dwell
In darkness with memories
I know so well

I need love know
More then before
I can hardly
Carry on anymore

My world is empty without you, babe
Without you, babe
(My world is empty) without you, babe

My mind and soul
Have felt like this
Since love between us
No more exist
And each time that darkness falls
It finds me alone
With these four walls

My world is empty without you, babe
Without you, babe
(My world is empty) without you, babe

Without you, babe
Without you, babe"