Combien de Napoléons pour deux Louie d'or?

Sur You tube se trouve un premier tiercé gagnant pour l'ouie, l'ouie bien affûtée: Bruce Berry in person, les passeurs que furent the Wailers (ne pas confondre avec...) et bien sur les kingsmens. Ne passez évidemment pas à côté de la version ultime et garage comme il se doit des Sonics, rois du garage dès '65. Sans oublier non plus celle de l'iguane pop, pour laquelle j'ai un petit faible. Ici retour vers Mr Toots Hibert et ses Maytals, qui après "Pressure drop" nous délivrent en '73  cet album fabuleux qu'est "Funky Kingston" (on y revient plus loin, évidemment). Il contient ce "Louie" redondant frais comme un gardon, aussi bon que long avec ses 5'30 de joie communicative et essentielle. Trouvé, l'album, à Padoue en '97, je ne le quitte jamais bien longtemps. Interprétation enlevée, scandée, choeurs enivrant sur un rythme faussement calme, qui nous mène à la limite de l'épuisement, au long de ces breaks introduisant cuivres et autres solos de percus et guitare à la limite de l'esprit dub. Le travail de Wilbert Harrison permet de réactualiser tout simplement l'antique version originale de Berry sur fond de bataille rangée entre congas, guitare insolente et harmonica, tous au premier plan. Puis tout le monde se rabiboche, chacun rattrapé au final par le chant, ce qui permet au morceau de sortir grand gagnant. La voix lancinante rappelle celle des grands bluesmen du delta, dont Harrison est héritier naturel (malheureusement ignoré de par chez nous). No comment pour la fanfaronnade finale, si ce n'est de vous rappeler le nom bu blog...!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Too Cool
marshell1b