Dance fleurs de lys en cuisine et en famille

Qu'on se le dise pour cette song, comme pour tant d'autres, l'histoire du bilboard, ainsi que l'accroche populaire parlent d'elles-même... Le père Elvis entonnait la version gospel de "Stand by me" et avec quel talent, cette chanson fut éditée vers 1905 et ne se comptent plus les différentes approchent parmi les plus grands et les plus divers interprètes. Celle qui nous intéresse fut elle à deux doigts de ne pas être. Ben E King, produit par Leiber & Stoller, l'avait seulement entonnée à leur demande alors qu'il leur restait du temps après la réalisation de "Spanish Harlem". L'ironie suprême selon Christophe, il ne l'a insérée que plus tard sur l'album "Don't play that song"! Voilà et les détracteurs ont failli gagner, mais z'on perdu! Le E. King a adapté le gospel d'origine comme cela se faisait souvent depuis les '50's à partir du fond religieux américain, notamment chez Atlantic de Mr Ertegun. Sa mouture, sans aucun doute insurpassable, voir indémodable au gré de la sonorité moderne enveloppant l'universelle mélodie.
La reprise toute en clochettes de Sonny and Cher, autant merveilleuse qu'énervante. La cover de Lennon, excellente et directe. Souvenir de ce soir là, lors de la tournée Joshua tree des U2, à la suite d'un après midi toride, le bac français terminé en beauté et après une longue attente décevante au rythme de concerts nullissimes des Pogues et de UB40. Les roadies roadaient et la bande son ne passant que du scarabées du début, l'ambiance devint très bonenfant. La grande partie des 80 000 personnes présentes à Vincennes entonnait les tubes du joyeux quadrille, ce qui a endormi tout le monde au moment où Lennon s'est mis à les suivre en solo, sans que cela ne nous mette la puce à l'oreille... Toujours personne sur scène, puis le son a évolué, le morceau poursuivant sa course (un Hippodrome!), les drin'gueling' bien connus à l'époque ont amplifié, amplifié, le groupe s'est pointé dans le vent, Bono Vox en duo au micro... entrée fracassante, royale! Puis ruée de la foule, vagues déconcertantes et concert de folie! folie oui, dans les bras d'Isabelle! Merci les gars!
Retour à nos agneaux pour une version balançante en diable, une fois passé l'intro; dance tune des frère Rubin de chez Motown réjouissant même ceux qui fuient à l'écoute de l'originale. Elle est soi-disant live, mon oeil! Mettre les watts au maximum. Celle de Celentano peut aussi très bien se greffer à la liste colléserré, mais ses clochettes et violons la poussent directement et naturellement dans la case béatud'hit du bonheur en cuisine. Z'avez qu'à danser câlin devant les fourneaux après tout... Surtout avec cette cover de Môssieur Harrison, moite de chez moite. Il lui manque une minute, pardonnez moi... Non?

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