Au Panthaelon des Dance fleurs de lys en rythme langoureux pour langue rappeuse

1976, Africain et citoyen britannique, Labi Siffre damne le pion à la danse US à coup de violons, ligne de basse sous pression, orchestration étourdissante et son clair. He got the... blues et s'en remet en deux temps: expose le problème, puis l'explose méticuleusement à 2'10; clavier et cuivres armés. Intensité débridée pour final expéditif d'un tout qui ressemble à une synthèse parfaite entre soul et funky music,  Tamla et disco balançante en diable. 1998 Eminem va surgir, le bon docteur Dre assure les arrières; son et sample ravageurs. Ils contactent Mister Siffre, qui tique à la lecture d'un texte misogyne et homophobe. Qui a poursuivi sa carrière en Angleterre, tranquille le chat, poëte, défenseur du droit des opprimés, personnalité respectée. Il demande de viser l'origine des problèmes de la société, par "ses victimes"... Dre et sa progéniture acceptent le deal en retirant les passages licencieux, le flow déboule et "My name is..." explose à son tour.