45 petits tours avec Franço Battiato au coeur d'un vieux bric-à-brac parigot

Un 45 tours offre un monde bien à lui, que ne peut reproduire ni un album, ni un morceau isolé. La pochette, le choix graphique, le format, son rythme interne avec ou sans cohérence. Ceux présents ici ont tous ceci en commun, objets uniques et référents, et le rappel du lieu et du moment de leur trouvaille; aspects éminemment personnels, mais ça se partage... En prévision d'une soirée dont le single vinyle était le point d'orgue, j'ai déniché celui-ci tout à fait par hasard, n'y croyant plus, derrière un rideau ridé, avant dernier d'une pile des plus déconcertantes, comme toujours. Présent dans la pochette, pas un luxe, immaculé, nul besoin de lui, car possédant "La Voce del padrone" en compact, mais il était là n'attendant que moi, son visuel plus ouvert que celui de l'album, l'alliance des deux faces électro 80, kitch pur jus, totalement freak, aux paroles des plus inspirées, comme si Juvet se mettait à chanter du Ferré. J'exagère? Mais non voyons! Demandez aux italiens pour voir... Qu'est-devenue cette merveilleuse boutique, rue de la Fontaine du but, à la patronne digne de Gervaise avant l'accident de Coupeau, au vendeur, sorti d'un second rôle du Faucon Maltais, chapeau compris, qui quand ça lui prenait te sortait le "velour" de notre Johnny, histoire de se la péter un peu, et aux prix relevant du délire... "t'en as dix, allez va pour 15!" Ben le petit bar est devenu style-genre, la gargotte portugaise un franco-italo pas bon, le père à Timsit et ses étiquettes à la main, lui est toujours là et la caverne d'Alibaba, une autre agence immobilière, aux affiches imprimées.

4 commentaires:

Fièvre de Monarc' a dit…

Una vecchia bretone con un cappello e un ombrello di carta di riso e canna di bambù
capitani coraggiosi furbi contrabbandieri macedoni
gesuiti euclidei
vestiti come dei bonzi per entrare a corte degli imperatori della dinastia dei Ming.

Cerco un centro di gravità permanente
che non mi faccia mai cambiare idea sulle cose sulla gente
avrei bisogno di...
Cerco un centro di gravità permanente
che non mi faccia mai cambiare idea sulle cose sulla gente.
Over and over again

per le strade di Pechino erano giorni di maggio
tra noi si scherzava a raccogliere ortiche
non sopporto i cori russi la musica finto rock la new wave italiana il free
jazz punk inglese
neanche la nera africana

Cerco un centro di gravità permanente
che non mi faccia mai cambiare idea sulle cose sulla gente
avrei bisogno di...
Cerco un centro di gravità permanente
che non mi faccia mai cambiare idea sulle cose sulla gente
over and over again

you are a woman in love baby come into my life
baby I need your love
I want your love
over and over again.

Fièvre de Monarc' a dit…

Let's clips again in italiano e spaniole on the clics ;o)

Unknown a dit…

Et qu'est devenue la petite villa un étage, surgissant derrière une grille noire et un petit jardin, dont la plaque dorée annonçait le siège social d'une société d'import-export de pétrole (eh oui, déjà, avant l'agence immobilière!!!), et où Sakura the Pioupiou faisait claquer ses talons aiguilles en montant les marches ? Rue la Fontaine, derrière l'O.R.T.F, après le Pont avec la Petite Statue de la Liberté!!!! Souvenir, souvenir Monarc' !
Bisous!

Fièvre de Monarc' a dit…

;o)