Bienvenue au grenier culinaire à tonton Joe, remise de toques et chapeau bas

Tonton Joe, nous te devons tant. T'entendre sur le zinc le matin au bistrot du coin avant le turbin et on part du bon pied. Mais as-tu senti venir la débâcle du couple moderne pour le chanter si bien à l'aube des divorces et séparations à la chaîne? Ton crédo au cours de l'âge d'or de la chanson populaire. Les studios le permettaient et parallèlement à un fond américain inépuisable, les auteurs franchouilles exultaient, vos petits pains partaient sans laisser une miette, de '67 à '82 vous avez tous assuré. Qui s'en remettra? De Cloclo l'initiateur à Blanchard mohican caricaturé, chacun a posé sa marque où il pouvait. L'amant impossible pour François, le Casanova aux femmes rêvées inaccessibles chez Christophe, leurre d'une modernité en trompe l'oeil avec Delpeche, droite réac à l'imaginaire confondant de Sardou, vit priapique moqueur bashunguien, Trenet nostalgico seventies du côté de chez Dave... Jean passe, mais qui depuis pour reprendre la gigue là où Stone et Charden, Mike Brandt, Souchon et Alain Barrière l'ont laissé? J'ai un doute. Maritie, Gilbert Carpentier, Dalida où êtes-vous?

1 commentaire:

Fièvre de Monarc' a dit…

souvenez-vous ce fût ensuite goldman, voisine, pagny, obispo.... 'tain lenorman, renaud, fugain, voulzy, au moins si on retire balavoine du lot, on rigolait ;o) non?